Il y a 12 ans, le Canada a reconnu la déclaration de l’ONU affirmant que l’accès à l’eau potable et aux services sanitaires de base est un droit fondamental. Mais où sont les lois canadiennes qui confirment ce droit?
En 2021, le gouvernement fédéral a versé 18 milliards de dollars au secteur des énergies fossiles contre 1 milliard de dollars pour l’approvisionnement en eau potable dans nos communautés.
86 % des membres de Grassy Narrows ne reçoivent actuellement aucun dédommagement pour les effets de la crise du mercure qui sévit encore.
138 millions de dollars représentent le déficit de financement annuel moyen de l’infrastructure, de l’exploitation et de l’entretien des systèmes d’aqueduc et d’égout dans les réserves des Premières Nations. C’est ce qu’a estimé le Bureau du directeur parlementaire du budget dans un rapport de 2021.
Au moins 59 avis sur la qualité de l’eau potable sont en vigueur dans des communautés partout au pays.
Cet avis est une annonce des autorités sanitaires qui met le public en garde contre la possibilité que l’eau du robinet soit contaminée ou impropre à la consommation.
Les avis sont classés selon leur durée, soit les avis à long terme (plus d’un an) et ceux à court terme.
Santé Canada émet trois types d’avis :
On peut boire l’eau et l’utiliser à d’autres fins après l’avoir fait bouillir pendant au moins une minute.
On ne peut pas boire l’eau même après l’avoir fait bouillir.
on ne peut en aucun cas boire l’eau ou l’utiliser à d’autres fins, car les dangers pour la santé sont trop grands.
Le gouvernement fédéral affirme qu’il a levé 143 avis à long terme sur la qualité de l’eau potable et qu’il en reste 28. Ce n’est que la pointe de l’iceberg, car la situation est beaucoup plus alarmante :